Groupe politique
«Aimer la Picardie | UMP-UDF»
          et non-inscrits


     LETTRE D’INFORMATION | MARS 05    N°

> Vos 15 élus régionaux

_ACTUALITÉ DU GROUPE UMP-UDF | BUDGET RÉGIONAL 05

             > Caroline Cayeux | Présidente du Groupe
             > Roger Mezin | Conseiller Régional

_THÉMATIQUE

             > Marie-Dominique Messean | Conseillère Régionale | Agriculture
             > Franck Pia| Conseiller Régional | Économie
             > Claude Du Granrut | Conseillère Régionale | Aménagement du territoire
             > Monique Ryo | Conseillère Régionale | Formation
             > Alain Babaut | Conseiller Régional | Emplois solidaires

_ACTUALITÉ DU MOIS | «À propos de l’Europe» | doc. au format .pdf

> Conférence de presse du groupe «Aimer la Picardie / UMP-UDF» | 2 mars 05

> À lire…

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Caroline Cayeux | Présidente du Groupe | Discours                              | Retour au sommaire
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Monsieur Le Président,
Monsieur Le Président du Conseil Économique et Social,
Mes chers Collègues,

Le vote d'un Budget Primitif, à fortiori lorsqu'il s'agit du premier d'une mandature, est un acte fort, un moment particulier dans la vie d'une Collectivité Territoriale car nous posons les bases du futur de la Picardie en terme financier et en contenu d'actions ou d'inactions.

Et vous le savez aussi bien que moi, si la première pierre est mal posée, mal scellée, c'est tout l'édifice qui risque de menacer ruine par la suite.

Ce rendez vous avec les picards est un instant majeur dans la vie de notre collectivité et prioritairement pour vous-même dans la concrétisation de vos promesses de campagne et l'application de votre programme politique. Alors où en sommes-nous vraiment, Monsieur Le Président ? […]

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Roger Mezin | Conseiller Régional | Discours                                        | Retour au sommaire
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Monsieur le Président,
Monsieur le Président du CESR,
Mes chers collègues,

Nous voici donc devant le premier budget de ce mandat.

Avant de nous livrer à son analyse, un constat:

Comme nous l'avions prévu et annoncé aux Picards, les alliances aisées sur propositions démagogiques auxquelles la gauche nous a toujours habitués, ne résistent pas longtemps aux dures contraintes du réel.

Si la colère augmente, l'espoir s'évanouit. Le groupe communiste, une fois encore s'interroge sur sa mission: protester sans fin ou agir enfin ? Comprenant qu'il ne ferait même pas plier son allié sur le paiement des boissons au bar, il a joué le rapport de force. Mais vous avez, Monsieur le Président, relevé le défi, dégradé l'insolent, banni le prétentieux dans un coup de poker menteur qui joue la majorité à pile ou face. […]

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Marie-Dominique Messean | Conseillère Régionale | Agriculture             | Retour au sommaire
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Monsieur le Président,
Mes chers collègues,

Vous le savez, le groupe «Aimer la Picardie» est particulièrement sensible au monde agricole, synonyme de qualité, d'excellences, de richesses, mais aussi d'emplois pour notre territoire. Permettez-moi de dresser un rapide état des lieux de la profession mais aussi de faire quelques remarques sur les actions de notre collectivité. […]

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Franck Pia| Conseiller Régional | Économie                                          | Retour au sommaire
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Monsieur le Président,

Vous avez l'ambition de développer l'économie de notre région, développer l'emploi, or je ne crois pas que nous en prenions le chemin.

Il est vrai que vous nous proposez de reconduire nombreuses actions économiques qui existaient déjà avant.   Le montant de l'enveloppe dédiée à l'action économique est quasi-ment identique à l'année dernière.

Toutefois, Monsieur le Président, il est difficile de vouloir réaliser une chose est son contraire.
[…]

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Claude Du Granrut | Conseillère Régionale | Aménagement du territoire | Retour au sommaire
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Monsieur le Président,
Mes Chers Collègues,

L'Aménagement est au coeur des compétences des Assemblées Régionales. Le législateur l'a voulu ainsi et c'est une heureuse décision car elle reconnaît le caractère transversal de toute politique d'Aménagement.

Une politique d'aménagement s'appuie sur des objectifs auxquels les autres politiques doivent concourir et sur une méthodologie.

Les objectifs pour la Régions se déclinent à partit d'une vision à moyen terme, environ 15 ans en fonction des analyses de ses atouts, des faiblesses que ceux-ci recèlent.

L'objectif est clair : intégrer la Picardie dans la dynamique économique européenne, lui assurer un développement durable dans tous les sens du terme et solidaire entre ses 15 « Pays ».

Jusqu'ici je pense que vous-même, Monsieur le Président et mes Collègues, vous êtes d'accord.

C'est sur la méthode et sur la vision à long terme que nous risquons de diverger. […]

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Monique Ryo | Conseillère Régionale | Formation                                 | Retour au sommaire
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Si il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d'accord, c'est sur les efforts à consentir en matière de formation des hommes en Picardie, même si beaucoup a déjà été réalisé et par le Conseil régional et par les enseignants pour améliorer les résultats scolaires et le niveau de qualification des habitants de notre Région.

L'augmentation du budget de la formation aurait pu recueillir nos suffrages si d'une part il n'était pas marqué par l'idéologie, et si d'autre part, l'année 2005 n'était pas une nouvelle année de transition, sans réelle lisibilité, en particulier en ce qui concerne l'insertion professionnelle.

Budget marqué par l'idéologie lorsque vous décidez de vous désengager vis-à-vis des écoles Sup de co , ISAM et ESIEE en dépit des conventions signées.

L'ESCAE (Sup de co et l'ISAM) totalisent 780 étudiants dont 90% d'étudiants extérieurs puisque le recrutement est national. L'ESIEE compte 447 étudiants dont 80,5% d'étudiants non picards.

Ces étudiants ont fait confiance à la Picardie car ces écoles sont des établissements de renom qui font la bonne réputation de notre Région en matière de formation supérieure de haut niveau.

Alors, aujourd'hui, l'arrêt des subventions régionales compromet fortement leur avenir.
Quelle valeur sera accordée aux diplômes délivrés par ces écoles ?
Que deviendront les personnels encadrant et enseignant ? Des emplois aidés ?
Et l'impact sur l'économie locale… : 1 200 personnes, c'est la vie culturelle de notre capitale picarde et son commerce qui sont en jeu.

Vous dîtes vouloir augmenter le nombre d'étudiants en Picardie, mais vous commencez par étrangler les établissements qui ont fait leurs preuves, et vous «jetez» leurs étudiants hors de notre région.

Je rappellerai simplement que vos amis, l'ancien maire d'Amiens, Monsieur Lamps et un ancien Président de Région, Monsieur Amsallem sont à l'origine de l'ouverture de Sup de co.

> Manque de lisibilité dans les politiques parce que l'on ne peut pas résumer une politique volontariste à quelques mesures phares telle que l'augmentation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle, qui conduit inévitablement à un amalgame entre formation et rémunération, ce que personne ne souhaite.

Il y a pourtant quelques idées fortes qui trouvent notre adhésion :

> La restructuration de l'AREAF, la mise en place des Maisons de l'Emploi, idées qui vont dans le bon sens car mutualiser les moyens entre l'Etat, les Collectivités et les les acteurs privés, c'est mutualiser les idées et les volontés et donner à nos territoires respectifs des réponses adaptées à leurs problèmes. Cela fait deux ans que nos territoires attendent à ce sujet des réponses concrètes et c'est pourquoi nous regrettons que vous soyez attentistes plutôt que volontaristes dans vos propositions 2005.

Alain Babaut | Conseiller Régional | Emplois solidaires                          | Retour au sommaire
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Comme la même idéologie produit les mêmes erreurs, la gauche réinvente les «emplois jeunes».

100 emplois solidaires crées en 2004 et 2000 d'ici 5 ans ! Ces «emplois» d'une durée de 3 ans, renouvelable 1 fois (et après ? idem emplois jeunes après 5 ans), représentent pour la région 12 à 15 000 euros par emploi. Sur le fond, ce qui est grave, c'est que la Région va consacrer des sommes très importantes pour des emplois qui, nous le savons tous, ont très peu de chances de se pérenniser, c'est-à-dire de dégager les moyens de leurs financement. En un mot, des emplois « assistés » par des fonds publics, donc par les contribuables, qui ne créeront aucune richesse économique pour la Picardie.

Notre Région a t-elle un tissu d'entreprises si dense qu'elle puisse se permettre de privilégier les emplois non marchands plutôt que ceux du secteur marchand ?

C'est toute la différence entre une vision réaliste de l'économie et l'idéologie socialiste.

Le seul bond que permettront ces emplois solidaires est assurément celui du déficit de la Région. Les socialistes ne réussiront pas davantage en région aujourd'hui, ce qu'ils ont raté hier au niveau national.

Il est donc inutile et facile de dénoncer le transfert des impôts nationaux vers les impôts locaux qui serait induit par l'acte 2 de la décentralisation. Ce type de procès contre le gouvernement est en effet plus facile qu'une explication sur des dépenses décidées volontairement, comme c'est le cas pour ces emplois solidaires qui représentent 5 Millions d'euros au budget 2005.

Quid du CIVIS financé à concurrence de 66% du salaire minimum de croissance pour favoriser le lien social dans les quartiers, la politique d'intégration et le sport.

Quid des contrats jeunes en entreprises, pourquoi ne pas en faire la promotion ? Pour conclure, Monsieur le Président, pourquoi une telle augmentation de l'impôt et de l'emprunt alors que d'autres   possibilités moins coûteuses pour la Région existent et permettent de déboucher sur de véritables emplois.

Conférence de presse
du groupe «Aimer la Picardie / UMP-UDF» | 2 mars 05                          | Retour au sommaire
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BUDGET 2005 : Pour ou contre l'augmentation des impôts

Polémique ou humour plus sûrement, lorsque l'on entend la gauche dire en coeur : « Nous sommes obligés d'augmenter les impôts car la droite ne l'a pas fait pendant 6 ans ».Il faut avoir un certain toupet pour oser utiliser, sans rire, un tel argument, mais après tout, plus c'est gros, plus c'est bon !! Et ils ont osé.

Le Président GEWERC est convaincu que ses affirmations péremptoires (orchestrées par la rue de Solferino), valent démonstration. Le groupe « Aimer la Picardie, n'est pas certain que l'institution régionale gagne en crédibilité et renforce sa place dans le système institutionnel français a être utilisé ainsi !

La Picardie mérite d'autres combats, tels que :
   >donner un avenir plus certain à nos jeunes,
   >permettre un véritable développement économique,
   >faciliter l'installation des entreprises sur notre territoire…,

Mais ces objectifs n'intéressent apparemment pas la gauche archaïque dans notre hémicycle. Jamais nous n'avons vu, en effet, un exécutif Régional si peu fier d'assumer ses nouvelles politiques, découvrant presque gêné, que les promesses électorales d'un printemps un peu trop rose entraînaient une si brutale augmentation d'impôts.

La hausse des impôts que nous impose, la nouvelle majorité, n'a vraiment rien à voir avec la décentralisation, qui je le rappelle n'interviendra avec les premiers transferts de compétences qu'à l'horizon 2006 et qui seront compensés à l'euro près. Je vous rappelle l'article 72-2 : « Tout transfert de compétences entre l'Etat et les Collectivités territoriales s'accompagne de l'attribution des ressources équivalentes ». Pour 2005, les compétences transférées aux régions représentent 400 Millions d'euros, soit seulement 2,85% des dépenses des régions. Ces transferts sont intégralement compensés par la loi de finances pour 2005.

Les véritables raisons de cette hausse des impôts, soit plus de 35% d'augmentation de la fiscalité directe, sont à rechercher dans les promesses de campagne, louables et nobles mais totalement inconsidérées financièrement, telles que la « gratuité-payante » des manuels scolaires, les mesures en faveur de l'emploi (emploi solidaires ou emploi jeunes bis ) ou de la formation, sans compter la multiplication des emplois de cabinet, l'augmentation du nombre de vice-présidents et des frais de fonctionnement que cela engendre.
Mieux encore, les collectivités locales supportent encore aujourd'hui des charges supplémentaires créees par le Gouvernement Jospin (application de la réduction du temps de travail à la fonction publique territoriale, entraînant une augmentation des charges de personnel de 8,9% en 2002 et 7,9% en 2003), et ce sans aucune contrepartie financière, soit l'exact contraire de la politique du Gouvernement Raffarin.

Qui va le supporter : 37% de la population, et bien plus encore si on considère que les plus gros propriétaires fonciers sont : les bailleurs sociaux, qui, comme la loi le leur permet vont répercuter cette hausse sur les loyers des plus démunis ! Et c'est cela que la gauche appelle Solidarité et Justice sociale !

Il est flagrant que lorsque la gauche est aux commandes, les impôts explosent ! Petit rappel : à la veille des élections régionales, la fiscalité des régions de gauche était déjà supérieure de 10% à celle des régions de droite. Aujourd'hui, les collectivités gérées par la droite augmentent pas ou très peu la fiscalité locale en 2005 ; Alors que celles gérées par la gauche procèdent à des augmentations exhorbitantes. 14,6% pour le Nord-pas-de-Calais, 20% pour Midi-Pyrénées, 8,9% pour la Lorraine, 8% pour Champagne-Ardenne, 6% pour Rhône-Alpes, 30% pour l'Auvergne, la Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, 25% pour la Franche-Comté, 24% pour l'Ile de France et en Bourgogne… 50% !

Les entreprises ne sont pas non plus épargnées, en effet la Picardie se place maintenant au 5e rang des régions qui ont la taxe sur le foncier bâti la plus élevée de France, et cette donnée est plus que rédhibitoire pour les chefs d'entreprise qui avaient le projet de s'installer chez nous !

La gauche mobilise l'emprunt pour garder la tête hors de l'eau à hauteur de 155,1 millions d'euros et nous savons qu'il sera de plus en plus sollicité !

La gauche ne construit pas l'avenir de la Picardie, elle l'hypothèque. L'emprunt d'aujourd'hui, c'est l'impôt de demain. Au final nous passons notre temps à débattre, colloquer et discuter, au sein de l'Assemblée régionale. Nous n'avions jamais vu un exécutif Régional déjà aux abois chercher toutes les arguties pour se défausser d'augmentations pourtant inévitables au vue du nombre de politiques nouvelles lancées dans tous les domaines sans qu'il n'ait été au préalable procédé à des évaluations et que des choix puissent être alors faits en toute connaissance de cause. Le mot d'ordre de cette nouvelle mandature est : Démocratie participative , mais pourquoi faire ?
   >éviter l'impopularité,
   >tenter d'étendre une zone d'influence,
   >mais surtout masquer un manque flagrant d'initiatives pour la Picardie,

Débattre est sans doute nécessaire, mais les électeurs nous ont élu avant tout, pour défendre leurs intérêts et ceux de la Picardie. Nous avons une attitude de défiance vis-à-vis de tous ces audits qui se multiplient depuis l'arrivée de la gauche.

Pour conclure, nous considérons que le budget 2005 qui manque déjà de souffle et de transversalité, ne nous offre aucune visibilité, ni prospective pour les 5 années à venir.

Chaque jour qui passe à voir la gauche gouverner,
Nous savons pourquoi nous ne sommes pas socialistes.


À lire…                                                                                             | Retour au sommaire

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Un délicieux pamphlet «Les amours de Marianne», d'Isabelle Saut-Habchy.

Isabelle est une élue de l'Aisne (conseillère municipale et déléguée communautaire), elle nous propose une réflexion sur la vie politique, les valeurs démocratiques, une analyse de nos moeurs minutieuse et pleine d'humour.

Editée par IDP & Cie

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Catherine RUNEL | Marianne DEBUIRE
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tél. 03 22 97 37 11 - fax 03 22 97 39 38
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